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Co-living en France : découvrez les secrets d'un marché en pleine croissance

Le co-living transforme rapidement le paysage immobilier français avec plus de 25 000 logements occupés en 2025 et un taux d’occupation impressionnant de 92% dans les grandes villes. Ce concept séduit particulièrement les jeunes actifs, freelances, étudiants internationaux et cadres en transition, répondant ainsi à leurs besoins de flexibilité et de lien social.
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Coliving

Le co-living transforme rapidement le paysage immobilier français avec plus de 25 000 logements occupés en 2025. Ce mode d'habitation affiche un taux d'occupation impressionnant dépassant 92 % dans les grandes villes, tandis que chaque place vacante attire environ une centaine de candidatures.

Pourquoi un tel succès ? En effet, 75 % des colivers ont entre 23 et 31 ans et sont en transition familiale ou professionnelle. La mobilité professionnelle croissante et l'éclatement de la cellule familiale bouleversent profondément la société française. Ainsi, ce concept séduit particulièrement les jeunes actifs, freelances, étudiants internationaux et cadres en transition. La tension foncière reste également une raison majeure de cette popularité, avec des demandes dix fois supérieures à la capacité d'accueil disponible.

Dans cet article, vous découvrirez tous les aspects du co-living en France : sa définition précise, les différents formats disponibles incluant les espaces mixtes de co-working et co-living, la rentabilité potentielle pouvant dépasser 6 %, les meilleures villes pour investir, les options de gestion locative, et enfin le cadre juridique complet, notamment ce qu'il faut prévoir concernant l'assurance co-living.

Points clés

Le co-living transforme le marché immobilier français avec des opportunités d'investissement exceptionnelles et répond aux nouveaux besoins de logement flexible.

Rentabilité supérieure : Le co-living offre des rendements de 6% à 10%, soit 30% à 50% de plus que l'immobilier locatif traditionnel grâce à l'optimisation des espaces.

Marché en forte croissance : Plus de 25 000 logements occupés en 2025 avec un taux d'occupation de 92% et une demande 10 fois supérieure à l'offre disponible.

Villes stratégiques à privilégier : Rennes, Lille et Nantes offrent le meilleur potentiel grâce à leur population étudiante et leur dynamisme économique.

Statut LMNP avantageux : Ce régime fiscal permet d'amortir le bien et le mobilier, réduisant considérablement l'imposition sur les revenus locatifs.

Flexibilité et services valorisés : Les résidents acceptent un premium de 15% à 25% pour bénéficier de baux flexibles et de services tout inclus.

Le co-living ne constitue pas une mode passagère mais une réponse structurelle aux évolutions sociales : mobilité professionnelle, travail hybride et recherche de lien social. Cette transformation durable du secteur immobilier offre aux investisseurs visionnaires une opportunité unique de participer à l'avenir du logement en France.

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Coliving : définition et différences avec la colocation

Né aux États-Unis dans les années 2000, le co-living a fait son apparition en France au milieu des années 2010 [1]. Ce concept immobilier, encore récent sur le marché français, gagne rapidement en popularité auprès des investisseurs et des locataires.

Définition simple du coliving

Le co-living désigne une forme d'habitat partagé qui va bien au-delà de la simple colocation. Il s'agit d'un modèle hybride entre logement et hôtellerie [2], offrant à chaque résident un espace privatif (généralement une chambre meublée avec salle de bain) et l'accès à des espaces communs soigneusement aménagés [3].

Ces espaces communs peuvent inclure cuisine, salon, terrasse, mais également des équipements plus spécifiques comme des espaces de coworking, salles de sport, bibliothèques ou même salles de cinéma [4]. Le tout est complété par des services intégrés : ménage, internet haut débit, maintenance et parfois une programmation d'activités entre résidents [3].

Contrairement à une résidence classique, le co-living met l'accent sur la dimension communautaire [4]. Un opérateur spécialisé assure non seulement la gestion immobilière, mais crée et anime une véritable communauté en organisant des événements facilitant l'intégration des locataires [4].

Coliving vs colocation : ce qui change vraiment

Bien que souvent confondus, co-living et colocation présentent des différences fondamentales :

  • Espaces privatifs : En colocation, l'espace privé se limite généralement à une chambre. En co-living, le résident bénéficie d'une chambre avec salle de bain privative et parfois d'une kitchenette [5]. Cette configuration offre davantage d'indépendance et d'intimité.

  • Contrats et flexibilité : La colocation implique souvent un bail unique pour tous les colocataires avec une durée identique [5]. Le co-living propose des baux individuels et flexibles (de 1 mois à 1 an) [6], permettant à chacun d'arriver et de partir selon ses besoins.

  • Services inclus : La colocation traditionnelle n'inclut pas de services. En revanche, le co-living fonctionne sur un modèle "tout compris" avec services para-hôteliers (ménage, wifi, maintenance...) inclus dans le loyer ou proposés à la carte [4].

  • Gestion professionnelle : Les résidences de co-living sont gérées par des entreprises spécialisées avec une équipe sur place [7], alors qu'en colocation, les occupants gèrent eux-mêmes leur organisation quotidienne.

  • Dimension communautaire : Le co-living est spécifiquement conçu pour favoriser les interactions sociales, avec des espaces et des événements dédiés [7]. La colocation peut créer des liens, mais cela dépend davantage de l'affinité entre colocataires.

Pourquoi ce modèle séduit en 2025

Le co-living répond parfaitement aux évolutions socio-économiques actuelles. En 2025, plusieurs facteurs expliquent son succès croissant :

Tout d'abord, l'explosion du travail hybride ou à distance a transformé nos modes de vie [3]. Les nomades digitaux et freelances recherchent des espaces adaptés à la fois au confort personnel et à l'activité professionnelle. D'ailleurs, les espaces mixtes de co-working and co-living offrent une synergie parfaite pour cette nouvelle génération de travailleurs [2].

La solitude grandissante dans les grandes villes pousse également une génération en quête d'expériences communautaires [3]. Le co-living permet de recréer du lien social à travers des ateliers, repas partagés et événements [2].

La crise du logement, notamment à Paris et dans les grandes métropoles françaises, constitue un autre facteur déterminant. Sur certaines plateformes, les logements en colocation ou en co-living représentent jusqu'à 90% des offres [2]. Ce marché concentrerait désormais la moitié des investissements nationaux en matière de résidences gérées, dépassant les résidences étudiantes et seniors [2].

Enfin, la flexibilité du modèle séduit particulièrement les profils en mobilité : jeunes actifs, étudiants internationaux, cadres en transition professionnelle ou géographique [3]. L'absence de garant, la durée flexible et le contrat unique simplifient considérablement l'accès au logement [3].

Le co-living en 2025 n'est donc pas une simple mode passagère mais une réponse structurelle à des besoins évolutifs en termes de logement, de communauté et de durabilité [2].

Les différents formats de coliving en France

En 2025, le marché du co-living en France présente une diversité remarquable d'offres, adaptées aux différents besoins et profils de résidents. Après s'être développé initialement via des opérations de taille modeste, ce secteur s'est structuré avec l'augmentation des investissements ces dernières années [6].

Appartements urbains partagés

Le format le plus répandu du co-living en milieu urbain se présente sous forme d'appartements partagés. Ces logements, souvent situés dans des immeubles classiques reconvertis, proposent des chambres privatives avec accès à des espaces communs optimisés pour la vie collective.

Dans ces appartements, vous disposez généralement d'une chambre équipée avec salle de bain privative, tandis que les cuisines et salons sont partagés [8]. Ce modèle s'apparente à la colocation traditionnelle, mais avec une réelle attention portée à l'aménagement des espaces communs, conçus spécifiquement pour favoriser les interactions entre résidents.

Parfois, ces appartements font partie d'immeubles entièrement dédiés au co-living, où chaque étage comprend plusieurs unités connectées par des espaces communs supplémentaires. Particulièrement présent à Paris et en petite couronne, ce format représente environ 56% des résidences recensées en Île-de-France [6].

Maisons avec espaces communs

Le modèle de co-living en maison partagée se développe comme une alternative chaleureuse aux formats plus urbains. Ces grandes maisons, souvent situées en périphérie des métropoles ou dans des villes moyennes, offrent un cadre de vie plus spacieux.

BeeLive, par exemple, propose des maisons partagées où chaque résident bénéficie d'une chambre avec salle d'eau privative, tout en partageant de vastes espaces communs [9]. La Casa, autre acteur du secteur, privilégie également ce format avec des maisons situées près de Paris, permettant aux résidents de profiter d'espaces extérieurs comme des jardins [10].

Ces maisons partagées mettent particulièrement l'accent sur la convivialité et la vie communautaire, avec des espaces spécifiquement conçus pour des activités collectives. Certaines proposent même des équipements premium comme des salles de sport ou des espaces dédiés aux loisirs [9].

Résidences gérées par des opérateurs

Les résidences de grande envergure constituent le format le plus récent et le plus structuré du co-living français. Ces établissements, entièrement gérés par des opérateurs spécialisés, proposent des espaces privatifs allant de la simple chambre au petit appartement, au sein d'immeubles dédiés.

Ce segment connaît une croissance fulgurante : le nombre de lits exploités a augmenté de 70% entre 2021 et 2023, atteignant 14 500 lits gérés par une soixantaine d'exploitants distincts [6]. En Île-de-France, on dénombrait 18 résidences en exploitation (environ 7 500 lits) et 32 autres en projet (6 800 lits) [6].

Ces résidences adoptent souvent des codes inspirés de l'hôtellerie, avec réception, services quotidiens et programmation d'événements. Certains opérateurs développent désormais des offres mixtes combinant courts et longs séjours pour répondre à différentes demandes [11].

Co-working and co-living : une synergie croissante

La frontière entre espaces de travail et lieux de vie s'estompe progressivement, donnant naissance à des lieux hybrides. En effet, de nombreuses résidences de co-living intègrent désormais des espaces de coworking dédiés [7].

Cette tendance répond aux nouveaux modes de travail, notamment le télétravail qui s'est généralisé depuis la pandémie. Pour les indépendants, entrepreneurs et travailleurs nomades, ces espaces offrent un environnement stimulant où ils peuvent travailler sans quitter leur lieu de résidence [5].

Selon plusieurs opérateurs, cette synergie entre co-living et co-working constitue un avantage concurrentiel majeur. Elle favorise non seulement un meilleur équilibre vie professionnelle-personnelle, mais stimule également la créativité et l'innovation grâce aux interactions entre résidents [10].

Certains projets vont plus loin en proposant des espaces entièrement pensés autour de cette complémentarité, comme le modèle "Built-to-Rent" développé par Nexity qui intègre des appartements bien conçus et des espaces partagés incluant des zones de coworking [12].

Étude de la rentabilité d’un projet de coliving

Investir dans le co-living présente un potentiel financier attractif, avec des rendements qui dépassent souvent ceux de l'immobilier locatif traditionnel. Comprendre les mécanismes de cette rentabilité devient essentiel avant de se lancer dans ce type de projet immobilier.

Calcul de la rentabilité brute et nette

La rentabilité d'un projet de co-living se calcule différemment d'un investissement immobilier classique. Tout d'abord, la rentabilité brute s'obtient en divisant les loyers annuels par le prix d'acquisition total (incluant les frais de notaire et de travaux). Pour un projet de co-living, cette rentabilité brute oscille généralement entre 4% et 8%, parfois jusqu'à 10% dans certaines villes de province.

Pour obtenir la rentabilité nette, vous devez soustraire de vos revenus locatifs l'ensemble des charges, notamment :

  • Les frais de gestion (si vous déléguez)

  • Les charges de copropriété non récupérables

  • La taxe foncière

  • L'assurance propriétaire non occupant

  • Les frais d'entretien et réparations

En fonction de votre montage, le statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) permet généralement d'optimiser la fiscalité grâce à l'amortissement du bien et du mobilier, ce qui améliore considérablement la rentabilité nette.

Exemple chiffré : coliving vs location classique

Prenons un exemple concret pour comparer les deux modèles. Pour un appartement de 100m² acquis à 500 000€ :

Modèle location traditionnelle :

  • Loyer mensuel : environ 1 500€ (soit 18 000€/an)

  • Rentabilité brute : 3,6%

Modèle co-living (même bien divisé en 4 chambres) :

  • Loyer par chambre : 700€ × 4 = 2 800€/mois (33 600€/an)

  • Rentabilité brute : 6,7%

Cette différence s'explique par l'optimisation des espaces et la valorisation des parties communes. Par ailleurs, les études de marché montrent que la rentabilité des résidences de co-living peut atteindre 5% à 7% à Paris et jusqu'à 8% à 9% dans les grandes villes provinciales comme Lyon, Bordeaux ou Lille.

Impact des services sur le loyer

L'intégration de services complémentaires constitue un levier majeur pour augmenter la valeur locative. En effet, les résidents de co-living acceptent généralement de payer un premium de 15% à 25% par rapport au marché locatif classique pour bénéficier de ces services.

Les services inclus influencent directement le montant du loyer :

  • Internet très haut débit : +3-5%

  • Ménage hebdomadaire des parties communes : +5-7%

  • Conciergerie et organisation d'événements : +8-10%

  • Espaces de co-working intégrés : +10-15%

En conséquence, un logement proposant l'ensemble de ces prestations peut justifier une augmentation moyenne de 20% du loyer par rapport à une colocation standard. Néanmoins, ces services représentent également des coûts supplémentaires qu'il convient d'intégrer dans votre calcul de rentabilité nette.

Taux d'occupation et turnover

Le succès d'un investissement en co-living dépend fortement du taux d'occupation. Sur ce point, les chiffres sont particulièrement encourageants : le taux d'occupation moyen des résidences de co-living en France atteint 94% en 2025, contre 85% pour la location traditionnelle.

Cependant, le turnover (rotation des locataires) est généralement plus élevé que dans l'immobilier classique :

  • Durée moyenne de séjour : 8,2 mois en co-living contre 3 ans en location traditionnelle

  • Taux de renouvellement annuel : environ 70% des résidents

Ce turnover plus important implique des coûts de gestion accrus (recherche de nouveaux locataires, états des lieux, ménage entre deux locataires). Pour maintenir une rentabilité optimale, vous devez anticiper ces périodes de vacance locative en prévoyant une réserve de trésorerie correspondant à environ 5% des loyers annuels.

En définitive, malgré des coûts de gestion plus élevés, la rentabilité nette d'un projet de co-living bien conçu et idéalement situé reste supérieure d'environ 30% à 50% à celle d'un investissement locatif traditionnel, justifiant l'intérêt croissant des investisseurs pour ce secteur en pleine expansion.

Choisir la bonne ville pour investir

L'emplacement constitue l'élément fondamental dans tout investissement immobilier, particulièrement dans le secteur du co-living où les attentes des locataires sont spécifiques. Sélectionner la ville idéale peut faire la différence entre un projet à haute rentabilité et une aventure décevante.

Villes à fort potentiel : Rennes, Lille, Nantes

Rennes s'impose comme une destination privilégiée pour le co-living grâce à sa population jeune et dynamique. La capitale bretonne attire de nombreux étudiants internationaux nécessitant des logements meublés pendant leurs études [13]. Son marché de la colocation reste relativement peu développé, créant ainsi d'excellentes opportunités pour les investisseurs visionnaires [13]. Par ailleurs, son marché de l'emploi dynamique et la présence croissante d'entreprises technologiques, centres de recherche et startups en font un pôle attractif pour les jeunes professionnels [4].

Lille bénéficie d'un positionnement stratégique exceptionnel, située au carrefour de Paris, Bruxelles et Londres. La métropole nordiste compte environ 115 000 étudiants, générant une forte demande locative [13]. Certains quartiers s'avèrent particulièrement adaptés au co-living : Vauban avec ses espaces verts et proximité des grandes écoles, République-Beaux-Arts pour son offre culturelle, le Vieux Lille pour son charme historique (malgré des prix plus élevés) et Wazemmes, quartier populaire aux tarifs plus accessibles [13]. Le dynamisme économique lillois contribue à la croissance du phénomène, comme en témoigne l'essor récent de la colocation dans la métropole [14].

Nantes connaît également un développement spectaculaire du co-living. La ville attire étudiants, jeunes professionnels et globe-trotters grâce à son économie florissante et son recrutement soutenu dans des secteurs variés [4]. Le loyer moyen d'un logement en co-living à Nantes atteint 704 € par mois en 2024, contre 484 € pour une colocation classique [15]. Cette différence s'explique par les nombreuses commodités supplémentaires offertes. En moyenne, les maisons de co-living nantaises s'étendent sur environ 70 m² avec des espaces privés d'environ 16 m² [15].

Critères de sélection d'un bon emplacement

Choisir l'emplacement optimal requiert une analyse approfondie de plusieurs facteurs clés :

  • Proximité des commodités : Les locataires recherchent des logements proches des transports en commun, commerces, universités ou centres d'affaires [16]. Un accès facile à ces services représente un avantage concurrentiel majeur.

  • Attractivité du quartier : Les zones dynamiques dotées d'une vie culturelle ou nocturne animée séduisent particulièrement les jeunes actifs et étudiants [16]. L'ambiance du quartier influence fortement le choix des colivers potentiels.

  • Potentiel de développement : Investir dans des quartiers émergents permet d'acquérir des biens à moindre coût tout en bénéficiant d'une valorisation progressive [16]. Cette stratégie maximise la rentabilité à long terme.

Lire les signaux du marché local

Pour identifier les opportunités prometteuses, restez attentif aux indicateurs révélateurs. Le co-living se concentre principalement dans les grandes métropoles et villes universitaires où les loyers traditionnels deviennent prohibitifs [17]. Paris et l'Île-de-France dominent naturellement ce marché, mais Lyon, Lille, Nantes, Marseille et le Pays Basque présentent également un fort potentiel [17].

Analysez le taux de vacance locative - un indicateur important de la santé du marché. Les quartiers où l'accès au centre est compliqué ou les commodités trop éloignées génèrent généralement des taux élevés [4]. En revanche, les propriétés proches des universités, des transports en commun et des services essentiels comme épiceries et restaurants affichent une demande constante [4].

Enfin, surveillez les tendances des prix immobiliers. À Nantes par exemple, une baisse de 2% a été observée, avec un prix moyen au m² pour les appartements de 3 937 euros [4]. Ces fluctuations peuvent créer des opportunités d'acquisition stratégiques dans des marchés temporairement sous-évalués.

Gestion locative : faire soi-même ou déléguer ?

La gestion d'un espace de co-living représente un défi quotidien pour les propriétaires. Entre l'administration, la communication avec les résidents et la maintenance, vous devez choisir entre gérer vous-même ou déléguer ces responsabilités. Ce choix déterminera non seulement votre implication personnelle mais aussi la rentabilité globale de votre investissement.

Avantages de la gestion autonome

Opter pour une gestion autonome offre plusieurs avantages significatifs. Tout d'abord, l'économie des frais de gestion permet de maximiser vos revenus locatifs et d'améliorer la rentabilité globale de votre investissement. Ces économies représentent généralement entre 6% et 10% des loyers perçus [2].

Par ailleurs, vous conservez un contrôle total sur tous les aspects de la gestion : choix des locataires, décisions concernant les travaux et interactions directes avec les résidents [3]. Cette liberté décisionnelle vous permet d'appliquer votre vision personnelle du co-living sans intermédiaire.

La relation directe avec vos locataires constitue également un atout majeur. Elle favorise une communication plus ouverte et une résolution rapide des problèmes. De plus, une bonne relation peut encourager des baux plus longs et une satisfaction accrue des résidents [3].

Quand faire appel à un opérateur spécialisé

Cependant, la gestion d'un co-living devient rapidement chronophage. Si votre temps est limité ou que votre parc locatif s'agrandit, déléguer la gestion devient alors pertinent [18].

La complexité administrative et juridique constitue un autre facteur décisif. La gestion d'un bien locatif nécessite une compréhension approfondie des lois et réglementations, ainsi que des compétences en maintenance [3]. Les professionnels de la gestion assurent une sécurisation des procédures et une mise en conformité avec la législation en constante évolution [2].

En outre, la gestion des conflits peut s'avérer délicate. Les opérateurs spécialisés disposent d'une expertise pour gérer les plaintes, les retards de paiement et autres problèmes relationnels [3].

Outils pour automatiser la gestion

Que vous choisissiez l'autogestion ou la délégation, les logiciels de gestion pour co-living deviennent indispensables en 2025. En automatisant les tâches administratives chronophages comme l'envoi des quittances ou la rédaction des baux, vous pouvez économiser jusqu'à 1 h 30 par jour [19].

Ces outils offrent également :

  • Une centralisation des documents importants, évitant les recherches interminables et facilitant leur partage avec les résidents [1]

  • Des paiements et relances entièrement automatisés, permettant aux résidents de régler leur loyer directement via SMS en quelques secondes [19]

  • Un suivi en temps réel de la maintenance des logements pour régler rapidement les problèmes techniques [18]

En définitive, ces plateformes numériques améliorent considérablement l'efficacité administrative tout en renforçant la satisfaction des résidents. Elles constituent ainsi un investissement judicieux, quelle que soit votre approche de gestion.

Cadre juridique et fiscal du coliving

Le cadre juridique et fiscal constitue un pilier fondamental de tout projet de co-living. Comprendre les différentes options permet de sécuriser votre investissement et d'optimiser sa rentabilité sur le long terme.

Statuts juridiques possibles (LMNP, SCI, SAS)

Le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) s'avère particulièrement adapté aux projets de co-living. Pour conserver ce statut, vos recettes locatives annuelles ne doivent pas dépasser 23 000 € et doivent rester inférieures à vos autres revenus [20]. Ce régime permet une fiscalité avantageuse puisque vos revenus sont imposés en tant que Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) [21].

La Société Civile Immobilière (SCI) offre une alternative intéressante pour les investissements à plusieurs ou les projets de plus grande envergure. Ce cadre facilite notamment la transmission de patrimoine [22]. Cependant, coupler SCI et LMNP reste possible uniquement si la SCI déclare son activité de location meublée à titre accessoire [23].

La Société par Actions Simplifiée (SAS) convient davantage aux structures professionnelles gérant plusieurs résidences, avec une imposition à l'IS plutôt qu'à l'IR [23].

Quel type de bail utiliser ?

En co-living, le bail individuel meublé s'impose comme la norme [24]. Contrairement à la colocation traditionnelle, chaque résident signe son propre contrat, offrant ainsi une grande flexibilité [25]. Ce système présente plusieurs avantages :

  • Responsabilité personnelle : chaque résident est uniquement responsable de son loyer

  • Indépendance juridique : aucun impact si un autre résident quitte le logement

  • Simplicité de gestion : les départs et arrivées sont facilités

Par ailleurs, la durée des baux en co-living est généralement plus courte, souvent d'un an, voire neuf mois pour les étudiants [26].

Assurance coliving : que prévoir ?

L'assurance en co-living implique trois acteurs distincts : propriétaire, exploitant et résidents [27]. Certaines solutions d'assurance spécifiques permettent de couvrir l'ensemble des parties avec un seul contrat, évitant ainsi les recours entre assureurs et les chevauchements de garanties [28].

Pour le propriétaire, l'assurance PNO (Propriétaire Non Occupant) reste essentielle pour couvrir les dommages matériels au bâti [27]. Quant aux résidents, ils sont généralement couverts par l'assurance habitation classique qui protège leurs biens personnels et leur responsabilité civile [29].

Optimisation fiscale et amortissements

L'optimisation fiscale constitue un avantage majeur du co-living. Au régime réel, vous pouvez :

  • Déduire toutes les charges : intérêts d'emprunt, assurance, taxe foncière [30]

  • Amortir le bâti sur 20 à 30 ans et le mobilier sur 5 à 10 ans [20]

  • Créer un déficit reportable jusqu'à 6 ans [30]

En pratique, ces amortissements et charges dépassent souvent 50% des loyers, réduisant considérablement l'imposition [20]. Le régime micro-BIC, avec son abattement forfaitaire de 50%, convient moins aux investissements significatifs en co-living [30].

Enfin, notez qu'après 22 ans de détention, vous bénéficiez d'une exonération totale de plus-value immobilière [30].

Conclusion

Le co-living représente donc bien plus qu'une simple tendance passagère sur le marché immobilier français. Cette formule répond parfaitement aux besoins d'une population jeune et mobile en quête de flexibilité et de lien social. Vous disposez désormais des clés pour comprendre ce secteur en pleine expansion et évaluer son potentiel d'investissement.

Au-delà des rendements attractifs pouvant atteindre 6% à 10% selon les villes, le co-living offre également une solution concrète face à la crise du logement. Effectivement, sa structure optimisée permet de maximiser l'utilisation des espaces tout en créant des communautés dynamiques.

La diversité des formats disponibles - appartements urbains, maisons partagées ou résidences gérées - vous permet d'adapter votre projet à différents marchés locaux. Pour réussir, choisissez judicieusement votre emplacement en privilégiant les villes universitaires et économiquement dynamiques comme Rennes, Lille ou Nantes.

Quant à la gestion, pesez soigneusement les avantages de l'autonomie face à la délégation à un opérateur spécialisé. Certains outils numériques peuvent néanmoins faciliter considérablement les tâches administratives quotidiennes, quel que soit votre choix.

Sur le plan juridique, le statut LMNP se révèle particulièrement avantageux grâce aux possibilités d'amortissement et à la fiscalité optimisée. Les baux individuels meublés, quant à eux, apportent la souplesse nécessaire tant appréciée par les résidents.

Finalement, le co-living constitue une réponse adaptée aux évolutions sociales profondes qui traversent notre société. Face à l'augmentation de la mobilité professionnelle et aux nouveaux modes de travail hybrides, ce concept semble promis à un avenir florissant. Vous pourriez bien, en investissant aujourd'hui dans ce secteur innovant, participer à la transformation durable du paysage immobilier français. 

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